Attribution de source des zoonoses alimentaires : quantifier la contribution de sources multiples aux infections humaines

Les méthodes d’attribution de source sont des outils de santé publique transversaux permettant de quantifier la contribution de différentes sources aux infections d’origine alimentaire. Ces méthodes s’appuient sur des données de surveillance intégrant l’ensemble de la chaîne alimentaire de la fourche à la fourchette, et se déclinent en quatre familles méthodologiques qui répondent à des enjeux de santé publique différents et offrent des images complémentaires de la contribution des sources aux infections. Certaines traitent ainsi plutôt les cas sporadiques et d’autres, les cas épidémiques et les attribuent soit au point de réservoir, soit au point d’exposition. Le choix d’une méthode se fait selon la question de santé publique traitée, les caractéristiques de l’agent pathogène étudié et les données disponibles. Outil « One health » par excellence, l’attribution de source est étudiée et utilisée pour guider les politiques de santé publique en Europe, aux États-Unis, au Canada et en Nouvelle-Zélande. En France, elle a fait l’objet de plusieurs publications méthodologiques ciblées sur les salmonelles. Cet article est issu du Bulletin Épidémiologique n° 68.
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Ressources technico-scientifiques
Vous trouverez, ci-joint, la liste à jour des documents de synthèse scientifique réalisés par Interbev, ou auxquels Interbev a collaboré. Ils sont présentés par thématique avec le lien pour y accéder, pour la plupart. Ce travail a été fait en collaboration avec la Commission Enjeux Sociétaux.