Garantir et renforcer la protection animale à l’abattoir
CHIFFRES CLÉS
2 573 personnes formées au « certificat de compétences à la protection animale RPA» depuis 2013
LE DIAGNOSTIC DU BIEN-ETRE ET DE LA PROTECTION ANIMALE A L’ABATTOIR
Méconnu, souvent décrié, l’abattage est au centre des préoccupations des consommateurs et, plus largement, des citoyens. Les fédérations d’abattage et INTERBEV ont élaboré un « diagnostic de la protection animale des gros bovins et des veaux » en abattoir. Fondé sur la réglementation et les guides de bonnes pratiques existants, il a été publié en janvier 2020, après concertation avec les parties prenantes.
Cet outil, construit et approuvé par tous constitue la référence et comprend :
- une généralisation du contrôle par des auditeurs tiers experts de la protection animale ;
- un système de notation complet ;
- une gestion des actions correctives ;
- une synthèse et une transmission des résultats aux partenaires commerciaux demandeurs
- une démarche qualité
Ce diagnostic est également disponible pour les ovins et les caprins depuis début 2022.
- Télécharger le diagnostic interprofessionnel de la protection des bovins à l’abattoir
- Télécharger le référentiel d’utilisation de la grille
- Auditeurs habilités pour le diagnostic interprofessionnel de la protection des animaux à l’abattoir
DES OUTILS DE BONNES PRATIQUES A L’ABATTOIR
UN GUIDE POUR LES BOVINS VALIDE PAR LES POUVOIRS PUBLICS
Avec l’appui des instituts techniques et des fédérations d’abattage, INTERBEV a publié un guide de protection des bovins à l’abattoir. Ce document fournit des références à tous les professionnels, quelle que soit la taille de leur établissement. Il retranscrit les exigences de la réglementation et les dernières connaissances scientifiques. Il propose également une méthodologie pour évaluer les procédures mises en place, de la réception des animaux à leur mise à mort. Validé par les pouvoirs publics, il sert actuellement de base pour de nombreux travaux, dont la rédaction de guides pour les ovins et les équins.
- Guide de bonnes pratiques pour la protection animale à l’abattoir des bovins – validé par la DGAl en 2014
- Guide de bonnes pratiques pour la protection des ovins à l’abattoir – Partie 1
- Guide de bonnes pratiques : Maîtrise de la protection animale des équidés à l’abattoir
« CONS’IGNE », UN SUPPORT PÉDAGOGIQUE ET INCITATIF
Le projet « Cons’Igne » initié en 2017 par INTERBEV et les organisations professionnelles, en collaboration avec des experts et la DGAL, porte sur la mise en place d’indicateurs partagés et d’outils d’aide à la décision sur les pertes de consciences harmonisés dans les abattoirs. Il aborde l’étourdissement et la saignée des bovins, des ovins et des porcins. Des vidéos pédagogiques ont été produites pour mesurer l’efficacité de l’étourdissement de l’animal et illustrer les réactions ad hoc à adopter. Elles sont également amenées à devenir un support de formation pour l’obtention des certificats de compétences protection animale par les RPA ou par les opérateurs.
L’ABATTAGE EST UNE ETAPE TRÈS CONTRÔLÉE QUI DISPOSE DE 4 NIVEAUX DE CONTRÔLE :
- 1 contrôle d’inspection par les services vétérinaires de l’État présents en permanence dans chaque abattoir;
- 2 contrôles internes, par les opérateurs et le Responsable Protection Animale (RPA) ;
- 1 contrôle externe par des auditeurs experts indépendants au moyen du diagnostic interprofessionnel de la protection animale à l’abattoir.
LA FORMATION DU PERSONNEL
À l’abattage, les opérateurs doivent détenir un certificat de compétence spécifique. Ils sont également contrôlés et accompagnés en permanence par des Responsables de la Protection Animale (RPA) et par les services vétérinaires d’inspection, présents dans tous les abattoirs.
DIMINUER LES RISQUES ET LA PÉNIBILITÉ DU TRAVAIL
La réduction de la pénibilité au travail est un enjeu fort de la filière, notamment à l’étape d’abattage.
Le projet BOUV’INNOV, auquel participe INTERBEV, a pour objectif d’outiller tous les acteurs impliqués dans des projets de conception/rénovation d’abattoirs ou de centres de rassemblement. Il permet notamment d’impliquer les salariés dans l’amélioration de leurs conditions de travail, en faisant remonter leurs retours d’expérience et leurs propositions de modernisation des outils existants.
Participent au projet BOUV’INNOV : l’IDELE, l’ARACT, l’Assurance Maladie, les CARSAT, la MSA et INTERBEV.