Une découverte l’Institut Pasteur renseigne sur les mécanismes de développement de l’antibiorésistance

En plus de l’ADN qui leur permet de vivre et de se développer, les bactéries possèdent de petites molécules d’ADN libres, les plasmides, capables d’être répliqués puis transmis d’une bactérie à une autre. C’est par ce processus nommé conjugaison que les bactéries se transmettent par exemple les gènes codant pour l’antibiorésistance. Des chercheurs de l’Institut pasteur ont identifié, dans de nombreux plasmides de bactéries pathogènes, une séquence permettant à la conjugaison bactérienne de s’effectuer par auto-stop, c’est-à-dire en détournant la machinerie d’autres plasmides. Une découverte importante qui permet de mieux comprendre le développement de l’antibiorésistance, étape indispensable à la mise en œuvre de solutions.

Pour en savoir plus : Antibiorésistance : un petit signal suffit pour effectuer la conjugaison bactérienne par auto-stop

Source : Institut Pasteur

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