Pas d’augmentation des fertilisants renouvelables sans élevage dynamique : les conclusions d’une étude prospective du ministère de l’agriculture

D’après une étude prospective publiée par le ministère de l’agriculture, la diminution actuelle du cheptel français s’oppose à l’objectif d’augmentation de la part des fertilisants organiques & issus de ressources renouvelables prévu par la feuille de route Économie Circulaire. Le maintien d’un élevage dynamique en France constitue ainsi une condition sine qua non à cet objectif.

Parmi les conclusions de l’atelier « Économie circulaire et bioéconomie » des États généraux de l’alimentation, figurait la proposition de « fixer un objectif national stratégique d’augmentation de la part de fertilisants issus de ressources renouvelables d’ici 2050 ». Cette proposition a été retenue parmi les actions du volet agricole de la feuille de route Économie circulaire publiée en 2019.

Dans cette perspective, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a financé une étude prospective sur les matières fertilisantes d’origine résiduaire (MAFOR). Quels que soient les scénarios envisagés, l’étude conclut que le pourcentage de fertilisation par les matières issues du recyclage n’augmente pas en raison d’une tendance à la baisse du cheptel. Ainsi, l’augmentation de l’usage des fertilisants organiques sera en grande partie conditionnée par le maintien d’un élevage dynamique.

Pour en savoir plus : Publication d’une étude prospective sur les matières fertilisantes issues du recyclage.

Source : Ministère de l’agriculture et de l’alimentation.

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