Nutri-Score : point après trois ans

Le rapport de l’Oqali a pour objectif de faire un point sur le déploiement du Nutri-Score, trois ans après sa mise en place, conformément au décret n°2016-980 du 19 juillet 2016 relatif à l’information nutritionnelle complémentaire sur les denrées alimentaires.

A  partir  des  données  reçues  par  l’Oqali  (226 exploitants au  02/06/2020),   cette  étude  a montré que 89% des produits porteurs du Nutri-Score sont vendus en GMS/DS contre 11% via d’autres canaux de distribution (restauration collective, artisans, site de livraison, traiteurs, etc.).

Il y a environ autant de références (environ 15000) apposant le Nutri-Score sur  les  emballages  et  en  e-commerce

Pour tous le produits (bruts ou transformés) indiquant le Nutriscore et vendus en GMS, la classe A est la plus représentée (31,7%) alors que la E est la moins fréquente (9,6%). Les résultats tendent à montrer que les marques nationales qui s’engagent  commercialisent davantage des produits bien classés(48 % de classes A et 25 % de B ; seulement 1 % de E). A l’inverse, les distributeurs (marques  de  distributeurs,  hard  discount  et  distributeurs  spécialisés)  de  par  leur engagement, apposent le Nutri-Score sur l’ensemble des catégories de produits qu’ils commercialisent, c’est pourquoi les différentes classes sont réparties de façon plus homogène pour les produits de ces trois segments de marché : 23 à 27% de A, 14 à 21% de B, 21 à 27% de C, 18 à 27% de D et 5 à 15% de E.

Pour en savoir plus : Suivi du Nutri-Score par l’OQALI

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