Bonnes pratiques pour la gestion des ruptures d’approvisionnement d’un médicament vétérinaire

Ces dernières années, des ruptures de stocks sont constatées de façon répétitive et ont un impact direct sur la médecine vétérinaire en France (cf rapport annuel de surveillance du marché). Afin d’améliorer les pratiques de gestion de ces ruptures, d’en améliorer la communication, voire de les anticiper, un groupe de travail a été constitué avec des représentants de l’ensemble des acteurs de la chaine du médicament vétérinaire : industrie, distributeur en gros, vétérinaire et ANMV. L’objectif de ce groupe de travail a été de réfléchir à l’amélioration de la communication dans les situations de rupture afin d’en assurer une gestion optimale, d’anticiper et d’orienter, le cas échéant, vers des solutions alternatives.

Les travaux se sont déroulés au cours du premier semestre 2018. Les discussions se sont orientées, dans un premier temps, autour de la définition des ruptures, ruptures avérées et critiques. Dans un second temps, la mission a été de préciser les actions de chacun et d’établir des règles de communication, en cas de rupture, entre les différents acteurs de la chaîne du médicament vétérinaire.

Ces travaux ont abouti à la rédaction des « Bonnes Pratiques pour la gestion des ruptures d’approvisionnement d’un médicament vétérinaire » (voir document joint). Ces Bonnes Pratiques précisent les actions à mener par chaque professionnel pour assurer la meilleure gestion possible des stocks des médicaments vétérinaires en situation de rupture. Elles portent également sur les échanges d’information entre les différents acteurs de la chaîne du médicament vétérinaire. Un de ces volets précise notamment que les ruptures d’approvisionnement critiques feront l’objet d’une communication sur le site internet de l’Anses-ANMV.

Ces Bonnes Pratiques ont été soumises à l’approbation du Conseil national de l’ordre des vétérinaires, aux différents syndicats professionnels de l’industrie, de la distribution en gros et des vétérinaires. Cette démarche s’inscrit dans une réelle volonté de tous les acteurs de la chaîne du médicament vétérinaire de s’impliquer et d’apporter les meilleures solutions possibles dans les situations critiques de rupture, et ce, dans un souci permanent et commun de santé animale et santé publique.

Source : Anses.

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