Réhabilitation des graisses animales : l’augmentation des maladies métaboliques serait due à la hausse de consommation des produits (ultra)-transformés (TRADUCTION)

L’étude des tendances alimentaires aux États-Unis sur deux siècles montre l’absence d’association entre la consommation d’acides gras saturés et les maladies métaboliques non transmissibles (obésité, diabète, etc.). En revanche, cette étude met en évidence une croissance parallèle de ces pathologies avec la consommation d’aliments transformés et ultra-transformés.
Les auteurs de cette étude ont examiné les données relatives au régime alimentaire américain de 1800 à 2019. Et ce en examinant la disponibilité des aliments et les données de consommation estimées de 1800 à 2019 sur la base des sources historiques du gouvernement fédéral et des sources de données publiques supplémentaires.
Les résultats ? Les aliments transformés et ultra-transformés, qui représentaient moins de 5 % des consommations en 1800, représentent plus de 60 % de l’alimentation actuelle. De fortes augmentations ont été observées pour le sucre, la farine de blé (blanche et complète), le riz, la volaille, les œufs, les huiles végétales, les produits laitiers et les légumes frais. Ces changements ont été concomitants à l’augmentation de l’incidence des maladies non transmissibles.
A l’inverse, on observe une baisse de consommation des graisses saturées d’origine animale, cette consommation est donc inversement corrélée à l’augmentation de l’incidence des maladies non transmissibles.
Réfrence : Lee JH, Duster M, Roberts T, Devinsky O. United States Dietary Trends Since 1800: Lack of Association Between Saturated Fatty Acid Consumption and Non-communicable Diseases. Front Nutr. 2022 Jan 13;8:748847. doi: 10.3389/fnut.2021.748847. (PDF en libre accès)
Source : Frontiers in Nutrition
À voir aussi
-
Composition et apports nutritionnels6 juin 2025
Alimentation équilibrée : une clé de santé pour tous les âges (Traduction)
Les carences nutritionnelles touchent une large part de la population mondiale. Les nourrissons, les jeunes enfants, les femmes en âge de procréer, les femmes enceintes ou allaitantes, et les personnes âgées présentent des besoins accrus en micronutriments par calorie, rendant cruciale l’adoption de régimes alimentaires à haute densité nutritionnelle. Cet article scientifique, publié dans la… -
Nutrition6 juin 2025
Les aliments d’origine animale améliorent la nutrition des enfants en Afrique (Traduction)
Alors que la sous-nutrition infantile reste un enjeu majeur de santé publique en Afrique, une récente étude révèle l’impact positif des aliments d’origine animale (viande, lait, œufs, poisson) sur la croissance des enfants. Menée dans cinq pays africains, l’enquête montre qu’une consommation même modérée d’aliments animaux améliore significativement la taille pour l’âge des enfants et… -
Santé, pathologies et prévention16 mai 2025
Nutri-Score : un arrêté signé mais une évolution souhaitée pour concilier transparence nutritionnelle et valorisation des produits français
Le 14 mars 2025, les ministres Catherine Vautrin, Annie Genevard, Éric Lombard, Yannick Neuder et Véronique Louwagie ont signé l'arrêté modifiant les règles de calcul du Nutri-Score, le système d'étiquetage nutritionnel volontaire adopté en France depuis 2017. Tout en reconnaissant l'importance de cet outil pour informer les consommateurs et promouvoir une alimentation saine, les ministres…