Organiser la lutte contre la résistance aux antimicrobiens

Les pays et les communautés rurales ont besoin d’aide afin de lutter efficacement contre la résistance aux antimicrobiens. C’est pourquoi la FAO, l’OMS et l’OIE travaillent de concert sur cette thématique de santé publique, dans le cadre d’un plan d’actions et d’un protocole d’accord dédiés.

« Les antimicrobiens sont importants afin de protéger la santé des humains et des animaux, mais ces médicaments doivent être utilisés de manière responsable, y compris dans les secteurs agricoles. » Cette recommandation émane de M. José Graziano da Silva, Directeur général de la FAO (Food and Agriculture Organization). Et de plaider, au nom de la FAO, « pour que les antibiotiques et les autres antimicrobiens soient uniquement utilisés pour soigner des maladies et soulager les souffrances inutiles », et que leur usage en tant que promoteurs de croissance, en particulier dans les secteurs de l’élevage de bétail et de l’aquaculture, soit « immédiatement interrompu ». Ces déclarations ont été faites en France, à Divonne-les-Bains, le 30 mai dernier, lors d’une réunion du Groupe de coordination inter-institutions sur la résistance aux antimicrobiens, groupe comprenant la FAO, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et l’OIE (Organisation mondiale de la santé animale).

Un plan de la FAO dédié à la lutte contre la résistance aux antimicrobiens

En 2016, la FAO a mis en place un plan d’actions sur quatre ans contre la résistance aux antimicrobiens. Celui-ci vise à sensibiliser le public à ce sujet et aux menaces qui lui sont associées, à développer des capacités de surveillance et de suivi, à renforcer la gouvernance et à promouvoir de bonnes pratiques, de même qu’une utilisation prudente des antimicrobiens. « C’est uniquement en travaillant ensemble que la communauté internationale pourra relever les défis posés par la résistance aux antimicrobiens pour le développement durable », a indiqué le Directeur général de la FAO, soulignant le rôle important joué par les gouvernements, mais aussi par la société civile et le secteur privé. Afin d’y aider, la FAO, l’OMS et l’OIE ont décidé de renforcer leur partenariat par le biais d’un protocole d’accord afin de mener des activités conjointes et aider les pays et les communautés rurales à lutter efficacement contre la résistance aux antimicrobiens.

Source : FAO.

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