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Le G20 recommande de restreindre l’usage des antibiotiques en médecine vétérinaire
Les dirigeants du G20 ont adopté en juillet dernier une déclaration soulignant l’importance de la coopération internationale en matière de santé, et particulièrement en ce qui concerne la lutte contre la résistance aux antimicrobiens. En santé animale, ils proposent de limiter l’utilisation des antibiotiques aux seuls usages thérapeutiques, sous condition que ces traitements aient été prescrits par un vétérinaire.
La Commission européenne, quant à elle, a présenté son nouveau plan d’action pour lutter contre la résistance microbienne. Elle souhaite apporter des réponses innovantes, efficaces et durables à l’antibiorésistance. Pour ce faire, ses recommandations reposent sur trois axes :
- faire de l’Union une «région de pratiques d’excellence»: comme l’évaluation du plan d’action de 2011 l’a mis en évidence, il faudra pour cela des bases factuelles de meilleure qualité, une coordination et une surveillance renforcées, ainsi que des mesures de contrôle plus efficaces. L’action de l’Union se concentrera sur les domaines essentiels et aura pour but d’aider les États membres dans l’établissement, la mise en œuvre et le suivi de leurs propres plans d’action nationaux fondés sur le principe «Une seule santé» pour la lutte contre la résistance aux antimicrobiens, qu’ils ont accepté de mettre en place lors de l’Assemblée mondiale de la santé de 2015
- stimuler la recherche, le développement et l’innovation en comblant les lacunes actuelles en termes de connaissances, apporter des solutions et des outils novateurs pour prévenir et traiter les maladies infectieuses et améliorer le diagnostic afin d’enrayer la propagation de la résistance aux antimicrobiens
- intensifier les efforts déployés par l’Union à l’échelle mondiale en vue de donner corps aux objectifs mondiaux relatifs à la résistance aux antimicrobiens et aux risques qui y sont liés dans un monde de plus en plus interconnecté
Source : La Semaine Vétérinaire
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