L’alimentation et la nutrition dans le monde en chiffres

En lien avec la Deuxième conférence Internationale sur la nutrition qui s’est tenue à Rome en novembre 2014, la FAO a édité ce document récapitulatif des chiffres de dénutrition, malnutrition et surnutrition (surpoids, obésité) dans le monde aujourd’hui : – Le monde compte 200 millions de personnes sous-alimentées en moins qu’il y a 20 ans, mais 805 millions se couchent encore le ventre creux chaque jour, soit 1 personne sur 9. – 99 millions d’enfants de moins de 5 ans présentent une insuffisance pondérale (faible poids pour leur âge) avec des conséquences graves pour la santé et le développement des individus et de la société. – 161 millions d’enfants de moins de 5 ans sont chétifs (faible taille pour leur âge). Le retard de croissance est irréversible, a des conséquences graves pour la santé et le développement. – 51 millions d’enfants de moins de 5 ans sont émaciés (faible poids pour leur taille) dont 17 millions gravement. Cela augmente le risque de décès des suites de maladies infectieuses. – 2 milliards de personnes, soit le tiers de la population des pays en développement, souffrent de carences en vitamines ou en micronutriments (fer, iode, zinc, vit D, Vit B9, etc.). Les carences en micronutriments provoquent faible croissance et problèmes de santé, notamment cécité, lésions cérébrales et décès précoce. – La malnutrition empêche les gens de réaliser leur potentiel, réduit leur productivité. Cela a des conséquences sociales et économiques négatives. – La malnutrition (faim, carences en micronutriments, obésité) coûte 2,8 à 3,5 milliards de dollars, 4 à 5% du PIB mondial, 400 à 500 dollars par personne. – 42 millions d’enfants de moins de 5 ans sont en surpoids. Plus de 500 millions d’adultes sont obèses
À voir aussi
-
Composition et apports nutritionnels2 octobre 2025Une analyse des données NHANES III réfute un lien de causalité entre consommation de protéines animales et mortalité (TRADUCTION)
Une nouvelle analyse des données NHANES III portant sur près de 16 000 adultes américains suivis pendant 12 ans remet en question les allégations sur la dangerosité des protéines animales. Contrairement à certaines études antérieures qui associaient la consommation de protéines animales à une augmentation de la mortalité, cette recherche ne trouve aucun lien néfaste… -
Composition et apports nutritionnels2 octobre 2025Une méta-analyse fait le point sur l’impact de la consommation de viande rouge sur le statut en fer (TRADUCTION)
La carence en fer est un problème de santé publique mondial. Face à ce constat, la consommation de viande rouge est souvent citée comme une solution efficace. Pour vérifier cette hypothèse, une revue systématique de la littérature et une méta-analyse ont été menées, évaluant près de 5 000 études. Ces travaux ont examiné l'impact d'une… -
Composition et apports nutritionnels2 octobre 2025La viande de bœuf élevé à l’herbe : un atout pour la santé et la qualité
L’élevage à l’herbe pourrait constituer une réponse naturelle pour optimiser la qualité de la viande rouge. Riche en oméga-3, en vitamine E, en caroténoïdes et en polyphénols, l’herbe, complétée par une gestion attentive du bien-être animal, apparaît comme une stratégie efficace pour limiter la lipoperoxydation des graisses, améliorer la qualité nutritionnelle de la viande et…