Garantir la santé des animaux en élevage de ruminants – Fiche CNE

Depuis avril 2024, la Confédération nationale de l’élevage (CNE) publie une série de fiches thématiques mettant en lumière les services rendus par l’élevage de ruminants. Parmi elles, la fiche intitulée « L’élevage de ruminants et la santé des animaux » détaille les pratiques mises en œuvre par les éleveurs pour garantir un état sanitaire optimal des troupeaux. Elle rappelle que la santé animale constitue un enjeu central, à la fois pour le bien-être des animaux, la sécurité sanitaire des produits et la durabilité des élevages.

Ci-dessous, un résumé des principaux points abordés dans cette fiche, consultable dans son intégralité sur le site de la CNE.

Des mesures de prévention au cœur de la pratique d’élevage

Les éleveurs appliquent au quotidien un ensemble de mesures de biosécurité, issues de la réglementation ou portées par les initiatives professionnelles. Ces pratiques visent à :

  • limiter l’introduction d’agents pathogènes dans les élevages,
  • éviter la propagation de maladies au sein des troupeaux,
  • et réduire les risques de diffusion en dehors des exploitations.

La priorité donnée à la prévention sanitaire permet de diminuer le recours aux traitements médicamenteux (antibiotiques, antiparasitaires, autres antimicrobiens) et s’inscrit pleinement dans la stratégie collective de lutte contre l’antibiorésistance portée par l’ensemble des filières animales. Grâce à cet engagement, l’usage d’antibiotiques en élevage a significativement baissé ces dernières années, réduisant ainsi les risques sanitaires associés et l’impact environnemental des traitements.

Santé animale, santé publique, santé globale

La santé des animaux est étroitement liée à celle des humains et à la sécurité des aliments. Préserver l’état sanitaire des troupeaux contribue :

  • à garantir le bien-être des animaux,
  • à sécuriser la qualité sanitaire des productions,
  • et à limiter le risque de transmission de zoonoses (maladies transmissibles de l’animal à l’homme).

Dans cette logique, les cheptels font l’objet d’un suivi régulier de leur statut sanitaire, assurant un haut niveau de contrôle à l’échelle individuelle comme collective, pour prévenir l’émergence d’épizooties ou de foyers infectieux.

Des leviers durables pour renforcer la santé des animaux

L’amélioration de la santé animale passe également par des approches à long terme, parmi lesquelles :

  • la sélection génétique en faveur de la robustesse et de la résilience,
  • le renforcement de l’immunité par des pratiques alimentaires et sanitaires adaptées,
  • et une meilleure compréhension des interactions entre nutrition, environnement et santé.

Lorsque des crises sanitaires surviennent, elles sont prises en charge de manière coordonnée par les éleveurs, les structures de filière, les vétérinaires, et les autorités sanitaires. Cette réactivité permet de limiter la diffusion des agents pathogènes et de protéger à la fois la santé animale et la santé humaine.

Un enjeu de durabilité pour les élevages

En prévenant les maladies et en maintenant des troupeaux en bonne santé, les éleveurs agissent pour :

  • assurer la productivité des exploitations,
  • réduire les pertes animales,
  • et construire des systèmes d’élevage plus durables, au service d’une agriculture responsable et résiliente.

Source : CNE

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