L’Efsa publie une infographie interactive pour réduire l’usage d’antimicrobiens en élevage
Les options de traitement pour certaines infections courantes d’origine alimentaire sont de moins en moins nombreuses. Pourquoi ? Certains types de bactéries (appelées « isolats ») continuent à développer une résistance aux médicaments antimicrobiens. Par exemple, des isolats multirésistants de Salmonelles continuent de se répandre en Europe. En outre, une forte résistance à la ciprofloxacine antimicrobienne a été rapportée parmi les isolats de Campylobacter, tant chez l’Homme que chez l’animal, dans certains États membres. Il est toutefois encourageant de constater que la résistance combinée (co-résistance) aux antimicrobiens d’importance critique pour les deux bactéries reste faible.
Telles sont quelques-unes des conclusions du dernier rapport de synthèse EFSA-ECDC de l’Union européenne sur la résistance aux antimicrobiens (RAM) chez les bactéries zoonotiques et indicatrices d’origine humaine, animale et alimentaire, qui analyse les données de 2013. Et pour continuer à sensibiliser les éleveurs à la rAM, l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments) a créé une infographie interactive intitulée « Comment pouvons-nous réduire l’utilisation d’antimicrobiens chez les animaux producteurs d’aliments ?« .
Source : EFSA.
À voir aussi
-
Maladies animales et zoonoses26 avril 2024
Bactérie Mycoplasma bovis : le sous-type majoritaire en France cache en réalité deux lignées
La bactérie Mycoplasma bovis est une cause majeure de maladies respiratoires chez les bovins. Des scientifiques de l’Anses de Lyon et de VetAgro Sup, ont mené une étude sur l’évolution des souches de cette bactérie présentes en France entre 2000 et 2020. Alors que la population de bactéries du sous-type circulant majoritairement était considérée jusqu’à… -
Maladies animales et zoonoses26 avril 2024
Un article du Bulletin de l’Académie Vétérinaire fait le point sur la leptospirose
Par sa prévalence particulièrement élevée en Europe, la leptospirose humaine vient d’être inscrite en France en tant que maladie à déclaration obligatoire (MDO). Cette zoonose mondiale sous-estimée constitue un parfait exemple illustrant le paradigme « Une seule santé » avec ses trois piliers : environnement, santé animale et santé de l’Homme. L’approche moléculaire dans ces trois… -
Santé animale26 avril 2024
« Une seule santé » : de l’importance d’une Europe forte sur ces enjeux
L’approche « Une seule santé » (One Health) élargit le champ de la santé pour prendre en compte la sécurité alimentaire, la santé animale de la faune sauvage et ultimement la santé environnementale liée à la pollution de l’air ou de l’eau. Cette approche peut constituer un référentiel puissant pour guider les politiques sanitaires et…