Bovins Résultats de l’étude « Où va le bœuf » 2022
L’Institut de l’Elevage a conduit en 2023 une étude « Où va le bœuf » pour le compte d’INTERBEV Bovins.
Cette étude, qui actualise les données de 2017, permet d’analyser finement les circuits de commercialisation empruntés par la viande de gros bovins française et importée sur le marché français en 2022 : GMS, restauration hors domicile, boucherie artisanale, vente directe ou autoconsommation et exportation.
La consommation française de viande bovine est restée globalement stable entre 2017 et 2022. En revanche, la part de viande bovine importée dans la consommation a augmenté au détriment de la viande bovine française, passant de 21.7% à 23.2%.
Le haché a continué de progresser et représente près de 48% de la consommation française de viande bovine, contre 45% en 2017.
La GMS reste le principal débouché de la viande bovine avec 56% des volumes, dont 11% d’import. Les ventes de haché sont restées dynamiques, tandis que les ventes de piécé se sont érodées de -21%. En cinq ans, la GMS affiche une perte de -4% de parts de marché, qui s’explique par le transfert de la consommation vers la RHD.
La RHD concentre 28% des volumes de viande bovine, avec une augmentation de +14% par rapport à 2017. La viande importée est très présente en RHD puisqu’elle constitue 55% des approvisionnements du secteur (dont 73% pour le piécé), et concentre près de deux tiers des importations totales de viande bovine, tous débouchés confondus. Ces importations sont principalement destinées à la restauration commerciale, secteur dominé par des indépendants pour qui l’origine n’est pas le premier critère d’achat.
La boucherie, troisième débouché avec 12% des volumes de viande bovine, reste un secteur très éclectique qui s’approvisionne essentiellement en viande issue du cheptel allaitant, avec une préférence pour les jeunes vaches et génisses. La viande issue de jeunes bovins de races à viandes est majoritairement valorisée en circuits rituels. En boucherie, l’import représente 15% des volumes.
L’export reste un débouché important qui comptabilise 16% des volumes abattus, dont 90% de viande issue de jeunes bovins.
Le 4 pages disponible ici présente ces résultats de manière plus détaillée.
