Véganisme et végétarisme : attention à la santé des os

L’impact des régimes végétaliens et végétariens sur la santé des os est toujours discuté. Cette revue systématique et cette méta-analyse visaient à étudier l’impact des régimes végétariens et végétaliens sur la densité minérale osseuse (DMO) et le risque de fracture.

Une méta-analyse de toutes les publications jusqu’à novembre 2017

Une recherche systématique sur PubMed, Scopus et Science Direct a été effectuée sur une période allant de la date de début de chaque base de données à novembre 2017. Deux chercheurs ont évalué 275 études sur la base de critères d’inclusion (études originales sur l’Homme, en anglais ou en espagnol, incluant des régimes végétariens ou végétaliens et des régimes omnivores, avec des DMO pour le corps entier, le rachis lombaire ou le col du fémur et/ou le nombre de fractures) et de critères d’exclusion (articles sans imagerie, études incluant des participants ayant souffert de fractures avant de commencer un régime végétarien ou végétalien). L’outil d’évaluation de la qualité des études « Quality Assessment Tool for Observational Cohort and Cross-Sectional Studies » du NHLBI (National Heart, Lung, and Blood Institute) a été utilisé pour évaluer la qualité des études.

Une densité minérale plus faible et davantage de fractures

Vingt études incluant 37 134 participants répondaient aux critères d’inclusion. Comparativement aux omnivores, les végétariens et les végétaliens présentaient une DMO plus basse au niveau du col du fémur et du rachis lombaire ; les végétaliens présentaient également des taux de fracture plus élevés.

Référence : Iguacel I, Miguel-Berges ML, Gómez-Bruton A, Moreno LA, Julián C. Veganism, vegetarianism, bone mineral density, and fracture risk: a systematic review and meta-analysis. Nutr Rev. 2019 Jan 1; 77(1):1-18.

À voir aussi