Pertes alimentaires et potentiel d’utilisation des sous-produits animaux par les filières animales

Une revue parue dans INRA Productions animales fait le point sur le devenir des pertes alimentaires issues de produits animaux et sur les leviers qui permettrait de les limiter.

Quel est le devenir des pertes alimentaires issues des produits animaux en France ? Ces matières, initialement destinées à  la consommation humaine mais qui en sont écartées, représentent de 3 à 8 % selon les espèces, et sont majoritairement valorisées dans la filière « pet food » avec d’autres sous-produits animaux.

Quels sont les leviers les plus à même de réduire les pertes ?

En filière viande, le principal levier de réduction des pertes réside dans la valorisation maximale des sous-produits animaux en alimentation du bétail. Toutefois, sur la base des leçons du passé en lien avec la maladie de l’ESB, des questions sur les risques sanitaires et l’acceptation par les consommateurs persistent.

Dans tous les cas, des arbitrages seront nécessaires entre le coût économique et environnemental de leur mise en place, le potentiel de réduction des pertes, tout en assurant un niveau de sécurité sanitaire satisfaisant.

Référence : Barbara REDLINGSHÖFER, Bernard COUDURIER, Nathalie BAREILLE. État des lieux des pertes alimentaires et potentiel d’utilisation des sous-produits animaux par les filières animales. INRA Productions animales. Vol. 32 No 1 (2019) 67-84. doi: https://doi.org/10.20870/productions-animales.2019.32.1.2454.

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