Consommation équilibrée et raisonnable de viande
CHIFFRES CLÉS
80% : c’est la proportion d’adultes en France ayant une consommation moyenne de viande conforme à la recommandation de santé publique (< 500 g de viande hors volaille par semaine)1
DES NIVEAUX DE CONSOMMATION MIEUX APPRÉHENDÉS
Selon le Crédoc1, en 2016, la consommation hebdomadaire moyenne de viande d’un adulte est de 320 g, avec une fréquence de 2 à 3 fois par semaine. Ces chiffres correspondent à la « viande de boucherie » c’est-à-dire l’ensemble des viandes de bœuf, de veau, d’agneau, de viande chevaline, hors volaille, hors charcuterie et hors viandes ingrédients intégrées en petites quantités dans les plats préparés (pizzas, quiches, etc).
Toujours selon le Crédoc1, au regard de l’ensemble de l’alimentation des Français, la consommation moyenne de viande (hors volaille) et produits tripiers contribue significativement aux apports nutritionnels, à hauteur de :
- 31 % de leurs apports des Français en vitamine B12 ;
- 19 % de ceux en zinc ;
- 14 % de ceux en protéines ;
- 10 % de ceux en fer
Au-delà des moyennes, ces données montrent que la proportion de « grands mangeurs » de viande de boucherie diminue depuis 2010, alors que celle des petits consommateurs augmente.
En 2016 :
- 20 % des adultes mangent plus de 500 g de viande par semaine (hors volaille et ingrédients)1
- 23 % en consomment moins de 100 g par semaine1
Si la diminution de la part des grands consommateurs est conforme aux recommandations de santé publique, l’augmentation de celle des petits consommateurs n’est pas forcément bénéfique. Ils sont en effet plus nombreux à avoir des apports en certains micronutriments inférieurs aux recommandations, ce qui, sans adaptation nutritionnelle particulière, peut accroître le risque de déficiences nutritionnelles, particulièrement en cas de besoins spécifiques : femmes enceintes, allaitantes, personnes âgées, sportifs…
1. Crédoc, enquête CCAF 2016
UN REPÈRE DE PORTION POUR UNE CONSOMMATION RAISONNABLE ET ADAPTÉE
Une consommation durable doit être raisonnable et adaptée aux besoins. La filière s’est dotée d’un outil d’information des consommateurs : « le repère de portion » qu’elle diffuse depuis 2018. Simple et évolutif selon l’âge et la morphologie, il est utilisé par les professionnels de la nutrition pour aider chacun à déterminer les quantités d’aliments lui correspondant.
Élaboré par des diététiciens, complémentaire et cohérent avec les recommandations officielles, ce repère est plus pratique que les grammages. Il incite les français ayant une trop grande consommation de viande à la réduire et rassure les consommateurs raisonnables.
Les résultats d’une première enquête2 sur la connaissance du repère sont encourageants : 28 % des personnes interrogées considèrent que la paume de la main est un bon repère de portion (pour 21 %, c’est la moitié de l’assiette), tandis que 29 % n’ont pas de repère.
2. Enquête barométrique Occurrence, 2019.
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