INTERBEV au 32e Sommet de l’Elevage
La 32e édition du Sommet de l’Elevage a fermé ses portes le 6 octobre, avec de près de 115 000 visiteurs enregistrés.
Cette année encore, les professionnels de la filière, venus nombreux à ce rendez-vous incontournable, ont pu se retrouver dans le Hall 3 sur le stand
« UNE FILIÈRE ENGAGÉE, RESPONSABLE ET DURABLE » proposé par INTERBEV, accompagnée de ses 5 Comités Régionaux et de Normabev.
Au Hall 5, l’espace d’informations de la filière ovine proposait d’en apprendre davantage sur les missions et axes de travail de son programme INN’OVIN.
Enfin, le foodtruck INTERBEV situé dans l’espace équin, a permis aux visiteurs de s’informer et de déguster des recettes à base de viande chevaline.
Durant les 4 jours de salon, avec une actualité importante autour de la souveraineté alimentaire, plusieurs temps forts se sont succédés sur le stand INTERBEV et ont donné lieu à des retombées médiatiques sans précédent pour un événement de cette envergure.
La demande d’un “plan souveraineté” au Gouvernement
A la veille du Sommet de l’Elevage et relayé par un communiqué de presse dédié, les professionnels de la filière Elevage et Viande ont demandé au gouvernement de s’engager dans un plan souveraineté. En effet, le défi d’enrayer la décapitalisation pour maintenir une filière viande bovine durable et assurer la souveraineté alimentaire de la France est immense et mérite un soutien plus affirmé des pouvoirs publics. Ce plan décliné au travers de 7 propositions clés compte notamment sur l’assurance d’une meilleure rémunération des professionnels de la filière et en particulier des éleveurs, la valorisation de la viande bovine française en restauration publique, ou encore l’arrêt des importations de viande ne respectant pas les normes européennes de production.
- Retrouvez ICI le communiqué de presse d’INTERBEV Bovins présentant son plan de souveraineté adressé au gouvernement
Les réponses du Gouvernement au “plan souveraineté” demandé par la filière viande bovine
Les professionnels de la filière se félicitent de la réponse apportée par Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire et Bruno Le Maire, ministre en charge de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, lors de leur visite au Sommet. Le « plan de reconquête de la souveraineté de l’élevage » qu’ils ont annoncé conjointement constitue une reconnaissance de la durabilité du modèle d’élevage français et de la nécessité de le préserver. Les mesures annoncées participeront à répondre aux enjeux majeurs de la filière bovine pour garantir la souveraineté alimentaire et soutenir un élevage et une viande bovine durables au service de nos territoires.
- Retrouvez ICI le communiqué de presse d’INTERBEV Bovins
Valoriser la durabilité en agriculture et en élevage
En écho au thème emblématique de cette édition du Sommet de l’Elevage 2023, INTERBEV a également communiqué sur la durabilité de son modèle d’élevage herbager, avant et pendant le salon. En effet, à l’occasion de la présentation de la feuille de route du Président de la République pour atteindre les objectifs de la France en termes de réduction des émissions des gaz à effet de serre d’ici 2030 le 25 septembre dernier, INTERBEV a présenté son plan de réduction destiné à atteindre cette ambition par voie de communiqué de presse. Défendant le maintien de son cheptel bovin allaitant pour atteindre les objectifs carbone de l’élevage tout en garantissant la souveraineté alimentaire, l’Interprofession a exposé les différents leviers engagés pour réduire encore davantage les émissions. Des travaux devant être accompagnés par les pouvoirs publics à la hauteur des enjeux.
La médiatisation de ce plan d’action a permis de mettre en évidence que la poursuite de la diminution du cheptel bovin n’est en aucun cas la solution pour répondre aux enjeux climatiques. L’élevage bovin herbager français n’est pas un problème mais une solution pour l’environnement et le climat.
La conférence INTERBEV « Agir aujourd’hui pour préserver une production durable de viande bovine française et assurer la souveraineté alimentaire : pourquoi, comment ? »
Lors de sa conférence au Sommet de l’Élevage, la filière bovine a présenté l’état d’avancement des engagements et outils mis en place en matière d’environnement et de bien-être animal dans le cadre de son Pacte Sociétal, ainsi que ses actions pour enrayer la décapitalisation et permettre aux consommateurs de continuer à faire le choix demain d’une viande bovine durable.
L’accélération de la décapitalisation du cheptel bovin français entraine une baisse des abattages et une hausse des importations qui menace notre souveraineté alimentaire. Il est pourtant indispensable de sauvegarder le modèle d’élevage français, principalement herbager et à taille humaine, autonome et respectueux du bien-être animal. A ce titre, la juste rémunération des acteurs de la filière, et des éleveurs en particulier, représente aujourd’hui un enjeu majeur.
Avec les Assises du Bœuf, la Section Bovine d’INTERBEV a placé cet enjeu au cœur des choix stratégiques avec l’outil du contrat pour sécuriser et donner de la visibilité sur la durée. Le déploiement de la contractualisation doit se poursuivre et s’accélérer pour répondre au double objectif de stabiliser le cheptel et de relocaliser une partie de l’engraissement. INTERBEV et ses Comités régionaux proposent aux professionnels de la filière viande bovine des outils pratiques pour faciliter l’appropriation de la démarche et la mise en place de contrats (modèles, note juridique, indicateurs de coûts de production de référence, indicateurs de prix de marché, formations et informations).
L’enjeu est clair : préserver un élevage herbager et une filière viande bovine durable, des entreprises et des territoires dynamiques et garantir notre souveraineté alimentaire en viande française.
- Retrouvez ICI le communiqué de presse de la conférence
Les rencontres politiques sur le stand INTERBEV
Le Sommet de l’Elevage a permis aux professionnels de la filière bétail et viande de faire part de leurs préoccupations vis-à-vis de la situation de la filière et notamment de la décapitalisation. Le stand INTERBEV a ainsi été le lieu d’échanges constructifs avec les ministres de l’Agriculture et de l’Economie pour faire suite à la demande de soutien de la part des pouvoirs publics via un plan de souveraineté. Les attentes des professionnels vis-à-vis des sujets d’actualité aussi bien français avec le besoin d’une communication sur les externalités positives de la filière auprès du grand public, qu’européens sur la nécessité de mesures miroirs efficaces dans les accords de libre-échange, ont également été abordées avec plusieurs personnalités politiques émanant de différents partis.