Recommandation pour une politique agro-écologique plus offensive

Les filières agricoles et agroalimentaires sont-elles suffisamment mobilisées en faveur de la transition agro-écologique ? Afin de répondre à cette question, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et FranceAgriMer ont commandé une étude. Eclairage…

Le Centre d’études et de prospectives (CEP) du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation vient de publier une note sur la mobilisation des filières agricoles et agroalimentaires en faveur de la transition agro-écologique. Cette note présente les résultats d’une étude qui intègre l’ensemble de la chaîne, depuis les producteurs jusqu’aux consommateurs.

Résultats ? Les auteurs de l’étude considèrent qu’il y a un vrai mouvement des acteurs économiques en réponse aux attentes sociétales, mais que « les mesures déployées par le ministère et FranceAgriMer pour diffuser l’agro-écologie dans les filières agricoles restent insuffisantes au regard des défis globaux et des verrous identifiés ».

Quatre familles de démarches ont été identifiées : les filières Bio porteuses de garanties agro-écologiques importantes, les nouvelles gammes de produits construites autour d’engagements de moyens/résultats par des acteurs privés (notamment les démarches « sans » (OGM, pesticides, antibiotiques), la stratégie qualité des signes officiels de qualité et d’origine (SIQO) renforcées par des actions agro-écologiques (dans ou hors du cahier des charges), et les démarches de progrès et de durabilité plus classiques de type amélioration continue (le plus souvent en B to B).

Quelles recommandations pour une meilleure transition agro-écologique ?

Les recommandations formulées sont les suivantes :

  • améliorer la lisibilité et la cohérence de la politique nationale notamment grâce à une harmonisation des différents outils de politiques publiques (fonds de développement rural régionaux, outils de la planification territoriale, réglementations environnementales, autorisations de mise sur le marché de produits naturels, etc.),
  • donner de la visibilité aux démarches vertueuses par de la communication institutionnelle et favoriser la transparence par l’étiquetage,
  • promouvoir la cohérence et la lisibilité au travers des SIQO,
  • évaluer les démarches agro-écologiques, notamment leurs performances sur les plans à la fois environnementaux et socio-économiques.

Source : Alim’Agri.

Article 1/7 du dossier "Elevage, viande et développement durable"

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