Performance environnementale des exploitations agricoles et emploi

Dans son document de travail n°14, publié en mars 2019, le Centre d’études et de prospective (CEP) du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation explore le lien entre les performances environnementales des exploitations agricoles et l’emploi dans ces structures. Ce travail a été réalisé sur la base d’une revue de littérature et d’une analyse économétrique originale, en particulier sur les exploitations biologiques.

Le lien entre les performances environnementales des exploitations agricoles et l’emploi dans ces structures est variable d’une orientation à une autre et a été peu analysé jusqu’à présent. Ce document de travail éclaire cette question sur la base d’une revue de littérature et d’une analyse économétrique originale, en particulier sur les exploitations biologiques. Il confirme que celles-ci emploient, en général, davantage de main-d’œuvre à l’hectare que leurs équivalentes en conventionnel, mais que de fortes disparités existent selon les orientations, les bassins de production et les modes de production.

Deux facteurs expliquent ce recours accru à la main-d’œuvre des exploitations biologiques : le remplacement d’intrants chimiques par des pratiques exigeantes en travail, et le développement plus important d’activités de transformation et de commercialisation. Un autre résultat est que les exploitations biologiques ne font pas toujours appel au même type de main-d’œuvre (non salariée, salariée permanente ou temporaire) que les exploitations conventionnelles.

Des travaux de recherche supplémentaires devraient être menés sur les systèmes de production environnementalement performants autres que l’agriculture biologique.

Source : Agreste.

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