La France renforce sa plateforme d’épidémiosurveillance en santé animale

Impliquant désormais dix membres, la Plateforme d’épidémiosurveillance en santé animale (ESA) a été reconduite pour dix ans avec la signature d’une nouvelle convention-cadre.

Le 20 juin, a été signée la nouvelle convention-cadre de la Plateforme d’épidémiosurveillance en santé animale (ESA). Depuis sa mise en place en octobre 2011, cette plateforme a fait la preuve de son utilité et de son efficacité dans la gestion de diverses crises sanitaires (maladie de Schmallenberg, ré-émergence de la fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 8, émergence de la FCO de sérotype 4 en France…).

Entrée de l’Inra dans la Plateforme ESA

Avec cette nouvelle convention-cadre signée pour dix ans, la Plateforme ESA bénéficie de davantage de moyens humains et d’un appui scientifique accru. L’Inra a en effet rejoint les neuf autres membres de la plateforme, que sont la Direction générale de l’Alimentation (DGAL), l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), la Fédération nationale des Groupements de Défense Sanitaire (GDS France), Coop de France, le Cirad, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), la Fédération nationale des chasseurs de France (FNC), la Société nationale des groupements techniques vétérinaires (SNGTV) et l’Association française des directeurs et cadres de laboratoires vétérinaires publics d’analyses (Adilva). En mars dernier, la DGAL, l’Inra et l’Anses avaient d’ailleurs précisé leurs rôles et engagements respectifs afin d’améliorer l’efficacité de l’épidémiosurveillance en santé animale, mais aussi en santé végétale et concernant la sécurité de la chaîne alimentaire.

Renforcement des dispositifs et élargissement des activités

La Plateforme ESA a développé un dispositif de veille sanitaire internationale qui permet d’anticiper les dangers sanitaires susceptibles de menacer notre pays, tels que la peste porcine africaine, la dermatose nodulaire contagieuse bovine ou les sérotypes exotiques de fièvre catarrhale ovine. Elle a par ailleurs développé des dispositifs de surveillance novateurs, comme l’Observatoire de la mortalité des animaux de rente (Omar), ou l’Observatoire et suivi des causes d’avortements chez les ruminants (Oscar). Les nouvelles ressources humaines mobilisées pour la Plateforme ESA permettront de maintenir ces nouveaux dispositifs de surveillance, de renforcer le travail de la plateforme dans des thématiques sanitaires majeures (comme la tuberculose bovine) et d’augmenter son périmètre d’activité.

Source : Anses.

Article 17/25 du dossier "Zoonoses et animaux d'élevage"

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