Consommation durable : l’engagement de façade des classes supérieures

Dans son numéro de mars 2019 de Consommation et modes de vie, le Crédoc se penche sur l’engagement des classes supérieures en matière de consommation durable.

La prise de conscience écologique est en très forte progression : 26 % des Français placent l’environnement en tête de leurs préoccupations en 2018, un record en quarante ans dans l’enquête Condition de Vie du CRÉDOC.

Dans un contexte de tensions entre signes du changement climatique et tâtonnements des politiques publiques, la consommation durable peut apparaître comme une solution alternative pour s’engager dans la transition écologique. La mise en pratique d’actions individuelles sous forme de « consommer moins » ou de « consommer mieux » se diffuse, mais est-ce que les petits gestes suffisent pour que l’empreinte écologique diminue ? Si 88 % de la population estime que les consommateurs doivent prendre en charge les problèmes environnementaux, est-ce que les plus sensibles à l’écologie mettent le plus en pratique des gestes efficaces pour l’avenir de la planète ?

Pour répondre à cette question, le CRÉDOC a confronté les représentations de la consommation durable par le biais d’une question ouverte, « Si je vous dis, consommation durable à quoi pensez-vous ? », aux pratiques de consommation durable, de l’habitat à l’alimentation en passant par les transports. Les résultats sont sans appel : la richesse conduit les plus sensibles à l’écologie à des pratiques de mobilité qui ne peuvent pas être compensées, en termes d’empreinte écologique, par de « petits gestes » comme la consommation de produits bio, la réduction de la viande et l’achat de produits d’occasion.

Source : Crédoc.

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